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La réorientation des étudiants, un enjeu important pour notre société

La réorientation des jeunes est devenue un phénomène important qui continue à augmenter chaque année. Selon le RERS (repères et références statistiques), on serait passé de 10,8% d’étudiants en réorientation parmi les nouveaux inscrits à l’université à 15,4% en 10 ans (2009-2019). Les chiffres ressortis de la plateforme d’affectation Post-Bac, Parcoursup, montrent une ampleur plus importante encore ces dernières années : près d’un candidat sur quatre serait en réorientation aujourd’hui.


Le graphique ci-joint montre que cette tendance semble être corrélée à la baisse de la non-réinscription en université, ce qui est encourageant. Les jeunes n’abandonnent pas leurs études, ils changent. Mais cette tendance montre aussi combien l’orientation des jeunes est devenue difficile et instable.


Il y a ces dernières années, une volonté gouvernementale de s’attaquer à ce problème onéreux pour la société française. Le coût de la réorientation des jeunes est évalué à 500 millions d’euros par an d’après le rapport de France Stratégie de 2018, consacré à la transition entre le lycée et l'enseignement supérieur.


De plus, le rapport de l’Inspection Générale de l’Education, du sport et de la recherche de juin 2020 sur le sujet, met en exergue les problématiques de gestion des flux liés à ce phénomène : « La croissance du nombre d’étudiants changeant de formation est toujours supérieure à celle des effectifs concernés, et concerne toutes les filières de formation. La réorientation est devenue un phénomène de masse, qui affecte tous les types d’étudiants, quel que soit leur profil scolaire, quelle que soit leur filière de formation, posant ainsi un problème spécifique de gestion de flux en augmentation. »


Au-delà des impacts financiers et organisationnels négatifs, ce rapport met en exergue également l’impact psychologique qui affecte la réorientation : elle a une image négative et est vécu généralement comme un échec personnel.


Or la première cause de ces réorientations serait le manque d’intérêt pour les études du fait d’absence de projet professionnel stable. Le besoin en accompagnement paraît donc important



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